CinémaHorreur

Hanukkah – Eben McGarr

Hanukkah. 2019

Origine : Etats-Unis
Genre : Slasher
Réalisation : Eben McGarr
Avec : Robert Felsted Jr., Sadie Katz, Louise Rosealma, Charles Fleischer…

8 décembre 1983. En cette période d’Hanukkah, une série d’effroyables meurtres épouvantent la communauté juive d’une petite ville américaine. Les victimes ont été retrouvées avec une étoile de David gravée au couteau sur le corps. La police est sur les dents et finit par retrouver le coupable : Judah Lazarus. Un extrémiste s’étant mis en tête de sanctionner les moins zélés de ses coreligionnaires. Pris en flagrant délit alors qu’il s’apprêtait à procéder à un sacrifice rituel sur son propre fils, Judah fut abattu sur place. 36 ans plus tard, certains jeunes juifs sont toujours aussi souples sur l’observance des commandements divins. Et, Hanukkah venu, les meurtres recommencent ! Partis faire la nouba chez un ami, Adam et sa bande n’en ont pas encore conscience, mais ils sont dans le viseur de l’émule de Judah Lazarus…

Schéma connu : un fan de cinéma d’horreur, un bon réseau de contacts, et hop ! Nous avons un film qui avant même de sortir (en catimini dans quelques salles américaines puis en DVD) annonçait clairement la couleur, celle des slashers. C’est qu’au nombre de ses éléments promotionnels figuraient des affiches singeant clairement celles de Halloween et de Vendredi 13. A la manœuvre, un certain Eben McGarr, déjà réalisateur de 2 films de fiction : Sick Girl (2007, avec Stephen Geoffreys qui se fit remarqué dans Vampire… Vous avez dit vampire ?, 976-Evil et Moon 44 avant de finir dans le porno gay) et House of the Wolf Man (2009, avec Ron Chaney, arrière petit-fils de Lon et donc petit-fils de Lon Jr.). Deux films aussi confidentiels que référentiels et pour lesquels il eut déjà recours à la pratique du détournement d’affiches célèbres (Massacre à la tronçonneuse pour l’un et les affiches des “Universal Monsters” pour l’autre). Avec Hanukkah, McGarr passe à la vitesse supérieure en s’appuyant sur les contacts qu’il a pu nouer à travers sa principale activité, celle d’un pilier de Mad Monster : un projet centré sur l’horreur et cristallisé annuellement par l’organisation d’une convention où sont invitées moult personnalités ayant plus ou moins impacté le genre. En 2011, McGarr se fendit même d’un documentaire, The Con, traitement de ce phénomène des conventions encore assez peu prisé en France -mais il est vrai que la production horrifique est historiquement moins riche en nos contrées-. On comprend donc qu’après quelques années, notre homme s’est doté d’un solide répertoire qui fait que son pourtant toujours confidentiel Hanukkah dispose au générique de plusieurs noms capables d’attirer le chaland (dont l’auteur de ces lignes), tant devant que derrière la caméra. Et, circonstance cruellement favorable, il s’avérera que deux de ces noms passeront l’arme à gauche peu après le tournage. A tout seigneur tout honneur : Dick Miller, 90 ans, et qui accepta de sortir de sa retraite parce qu’il n’avait “encore jamais joué de rabbin”. L’égérie de Roger Corman, de Joe Dante et de Jonathan Kaplan décédera au début de l’année 2019 et le film d’Eben McGarr d’hériter de l’honneur d’être la dernière ligne d’une filmographie démarrée en 1955 avec La Femme apache, première des quelques 180 apparitions de l’acteur sur les écrans, grands ou petits. Notons d’ailleurs que sa toute dernière scène -et il n’en en apparaît que dans une seule-, si elle ne reflète guère les caractéristiques de la plupart des rôles qu’il avait pu tenir (les personnages de teigneux ou de cabotins lui étaient plus familiers) est particulièrement a-propos : il joue un vieux rabbin prononçant un éloge funèbre venant terminer le film. Plutôt solennel, ce qui ne ressemble guère à ce que fut Dick Miller, mais qui est symboliquement adapté à un dernier rôle désigné comme étant le “rabbin Walter Paisley”. Un nom qui a été créé dans le Bucket of Blood de Corman où il tint l’un de ses rares premiers rôles, et qui fut plusieurs fois réutilisé (par Dante, mais aussi par Allan Arkush et Jim Wynorski). Un tombé de rideau adapté pour un Dick Miller rock’n’roll jusqu’au bout, puisque malgré ses 90 balais il affichait fièrement une queue de cheval et un bouc qu’il n’avait jamais arborés au cours de sa carrière.

Autre nom connu, mais qui cette fois décéda après la sortie du film (deux autres productions sortirent encore plus tardivement) : Sid Haig. L’acteur au physique étrange qui lui aussi gravita dans la galaxie Corman (principalement pour le réalisateur Jack Hill) connut un regain de reconnaissance dans les années 2000 sous la houlette de Rob Zombie (La Maison des 1000 morts, The Devil’s Rejects…). Visiblement plus en forme que Dick Miller, il hérite dans Hanukkah d’un rôle important quoique principalement limité à l’introduction : celui de Judah Lazarus, le tueur fondamentaliste. Fiévreux et mystique, il en impose d’autant plus que McGarr a eut la bonne idée de commencer son film par ces scènes plutôt glauques. Haig fut tant emballé par le projet qu’il se glissa même dans la défroque d’un des nombreux producteurs ou producteurs exécutifs. A ses côtés à ce poste, nous trouvons aussi Felissa Rose, aujourd’hui largement méconnue mais qui avait naguère tenu un rôle emblématique : celui de Angela, la gamine du slasher Massacre au camp d’été. Et en parlant slasher, notons aussi la présence devant l’écran cette fois de P.J. Soles, amie de Laurie Strode et victime de Michael Myers dans le Halloween de John Carpenter. Résolument facétieuse, l’actrice (qu’on a également pu voir dans The Devil’s Rejects) incarne ici la mère typiquement juive d’une des protagonistes… Plus restreinte est la renommée de Charles Fleischer, autre acteur qui joue cette fois un rôle plutôt important : celui du rabbin qui viendra alerter les jeunes protagonistes du danger encouru. S’il est apparu à plusieurs reprises chez Robert Zemeckis (Qui veut la peau de Roger Rabbit, Retour vers le futur II, Le Pôle Express… souvent comme doubleur), gageons qu’il doit plutôt sa présence dans Hanukkah à sa présence dans Les Griffes de la nuit et (comme doubleur encore) dans L’Amie mortelle, tous deux de Wes Craven. Repassons maintenant derrière la caméra, épluchons le générique, et découvrons aussi la présence comme coordinateur des cascades de Kane Hodder, le plus régulier des acteurs ayant incarné Jason Voorhees -dans les chapitres 7, 8, 9 et 10 de Vendredi 13-. Une saga également représentée par Harry Manfredini, compositeur du célèbre thème de Jason et qu’en toute logique nous retrouvons ici pour une partition très semblable à celle de Vendredi 13 (voire à celles de tous les autres slashers auxquels il collabora…).

Bref, Hanukkah peut légitimement s’enorgueillir de la mention de noms très évocateurs et qui font toujours plaisir à voir défiler, que ce soit par simple nostalgie et / ou par leur réel apport au cinéma d’horreur (et la liste aurait encore pu s’allonger, par exemple en considérant que les remerciements au fameux maquilleur Rick Baker découlaient d’une réelle implication de ce dernier). Toutefois, il ne faudrait pas se laisser griser par la simple présence de ces icônes : les temps étant justement aux hommages en tous genres, il serait facile de se laisser séduire par la seule note d’intention d’un réalisateur partageant des références communes avec son public-cible. Généralement, dans la vague de remakes, reboots ou séquelles tardives, ce genre de références cache clairement un manque d’ambition, le seul objectif étant de singer les aïeux en reproduisant à l’identique telle ou telle scène marquante, ou en envoyant au casse-pipe telle ou telle gloire issue d’un âge d’or, ou du moins considéré comme tel par les spectateurs nés à la bonne période (quand leur emploi ne relève pas uniquement du simple argument marketing, ce qui est plus le propre des productions hollywoodiennes que des films indépendants où des efforts certains et des hommages sincères sont accomplis). Sur ce point, Eben McGarr n’échappe pas aux poncifs et, comme on peut légitimement le deviner de la part d’un organisateur de conventions (milieu ultra-“geek” qui ira piocher ses invités jusque dans les bas-fonds d’un classique de série B), il ne manque pas de s’adresser à un public issu de la même culture que lui. Mais à bien y réfléchir, outre le plaisir de les voir, fût-ce pour une dernière fois, quel intérêt y a -t-il a voir défiler Sid Haig, P.J. Soles, Charles Fleischer et Dick Miller lui-même sous la supervision du même Sid Haig, de Felissa Rose, de Kane Hodder et de Harry Manfredini ? Aucun. Leur association aurait pu apparaître comme un défi osé lorsqu’ils étaient tous au faîte de leur gloire, mais 30 ou 40 ans plus tard, cela s’apparente davantage au phénomène du “doudou” cinématographique. Ainsi, lorsque Hanukkah se met à reproduire certaines répliques ou certaines scènes (comme par exemple celle où Michael Myers observe ses futures victimes en plein jour depuis la haie d’une maison de banlieue résidentielle, qui devient ici l’observation d’un ostensible néo-nazi faisant le fier-à-bras dans le même environnement), il penche dans le fétichisme stérile propre à son époque. Le concept du film sort du même moule : partant du postulat que de nombreux slashers se déroulent lors de dates emblématiques (Halloween, Vendredi 13, Noël, Saint-Valentin, 1er avril, fête nationale, anniversaires, etc…), l’idée de se baser sur la période d’Hanukkah inscrit pleinement le film dans cette catégorie. Toutefois, reconnaissons que Eben McGarr a voulu aller au-delà que la simple utilisation d’une des rares dates du calendrier encore délaissée par les slashers.

Considéré un peu facilement comme le Noël juif du fait de la date à laquelle elle a lieu (fin novembre ou début décembre), Hanoucca -pour reprendre l’orthographe française- est une fête s’étalant sur huit jours et dont l’objet emblématique est le hanoukkia, un chandelier à neuf branches. Sa signification est bien entendu à rechercher dans le Talmud : pour faire simple, ce serait la commémoration du retour au judaïsme de l’Autel des Offrandes du temple de Jerusalem, après plusieurs années d’une fermeture ordonnée par le roi séleucide Antiochos IV. La révolte des Maccabées, menée par Judas Maccabée, aura fait plier le monarque hellénistique. N’allons pas plus loin que cela, et notons que le nom de ce meneur, Judas, est le même que celui du personnage joué par Sid Haig, lui aussi en révolte, mais cette fois contre la sécularisation de ses coreligionnaires (il ne faut ainsi par le confondre avec le Judas bien plus connu de la chrétienté). Bref, le réalisateur Eben McGarr prend sa date au sérieux, et lorsqu’il parle de faire le premier slasher juif, il ne blague pas et ne se limite pas aux caricatures universelles. Lui-même chrétien mais entouré d’amis juifs, il est allé jusqu’à en embaucher quelques-uns, crédités comme “consultants en judaïsme”. Plusieurs points de son film sont ainsi à rattacher au judaïsme et apparaissent ainsi plutôt obscurs aux béotiens. Par exemple, le fait que la femme de Judas Lazarus et plus tard l’une des jeunes guincheuses soient attachées dans un bain fait écho au “mikveh”, le bain purificateur. Le film doit probablement receler bien d’autres références de la sorte, mais cela requerrait une connaissance théologique approfondie. Celle-ci n’est cependant pas indispensable : s’il réserve une place particulière aux spectateurs juifs, Eben McGarr ne veut pas pour autant présider à un film communautaire et cherche à s’adresser à tout le monde. Saisir les références religieuses n’est pas donc pas une condition sine qua non pour comprendre ce qui demeure tout de même un slasher, soit un genre des plus crétins qui soit. Du reste, ce serait malvenu pour un film qui véhicule un message anti-fondamentaliste de bon aloi trouvant son paroxysme dans le débat qui opposera Adam (le héros et le plus irreligieux des protagonistes) au tueur extrémiste. Débat lors duquel Adam, citations de la Torah à l’appui, cherche à démontrer que la quête meurtrière de son bourreau est en contradiction avec les commandements divins. Quoi qu’il en soit, cet arrière-plan religieux assumé sans être assommant apporte une plus-value certaine à Hanukkah, qui en retire une originalité de fond, y compris par rapport aux slashers des années 80. Ceux-ci faisaient généralement peu de cas de la date symbolique sur laquelle ils avaient porté leur dévolu et si côte religieux il y avait, c’était bien malgré eux : on pense notamment au moralisme d’un Jason Vorhees qui coupait la tête à tous les jeunes délurés s’ébattant à Crystal Lake. McGarr assume pleinement d’employer un tueur réactionnaire, et, partant, son film se fait très contemporain en ces temps où le fait religieux (quel que soit son bord) n’a de cesse de prendre de l’importance et de l’outrance.

Et puis avouons-le : si Jason Vorhees apparaissait assez prude, c’était aussi parce que les réalisateurs le mettant en scène appuyaient généreusement sur la fôlatreries de ses futures victimes. L’occasion de favoriser l’identification du jeune public, d’avoir recours à quelques vendeuses scènes de nu et d’instaurer une certaine légèreté. Cet aspect est réutilisé à l’identique par Eben McGarr, qui en plus de dévêtir ses actrices à l’envi apprécie beaucoup de verser dans l’humour. A tel point que cette fois, s’il dépasse ses modèles, ce n’est pas vraiment à son honneur : plutôt que de ressembler aux crétins interchangeables des slashers des années 80, ses personnages se rapprochent davantage de ceux des comédies éroticisantes des années 2000. Le réalisateur pousse le bouchon bien loin, par exemple avec la frustration de cette donzelle qui ne supporte plus que son Jules ne daigne la toucher jusqu’au mariage (la blague étant qu’il s’est converti au judaïsme pour elle), ou encore avec la beaufitude exacerbée de ces deux juifs venus de l’est et qui évoquent les petites frappes sapées en Adidas dans l’immédiate Russie post-soviétique. Le rôle dévolu à l’une des vieilles gloires -en l’occurrence P.J. Soles- ne consiste qu’à entretenir cet humour douteux : elle incarne la mère de la frustrée qui dîne aux chandelles et en tête à tête avec son gendre putatif et lui laisse entendre qu’elle se le mettrait bien dans les draps (scène strictement inutile servant uniquement à donner un rôle à P.J. Soles). Enfin, et cette fois cela évoque davantage l’humour juif tout en dérision à la Woody Allen, l’ambiance générale du film prend le contrepied de celle régnant parmi les campeurs de Crystal Lake : plutôt que la nouba programmée par les pseudo moniteurs ou les vacanciers en balade, la fête où se rendent les personnages de Hanukkah s’avère être un flop de grande envergure où tout le monde s’emmerde, et d’où personne ne peut partir : parce l’un des convives s’est déjà tiré avec l’une des bagnoles, parce que le tueur a crevé des pneus, parce que le copain pouvant les ramener est injoignable… Tout est bon pour maintenir les jeunes à demeure. Du pain bénit pour le tueur et l’occasion pour le réalisateur de s’inspirer de la seconde partie de Halloween, celle où les personnages (dont celui de P.J. Soles) se font tous occire dans leurs pénates.

Comme dans beaucoup de slashers, anciens ou plus récents, Hanukkah prend son temps pour commencer les choses sérieuses. Entre l’introduction et l’emballement final, il procède par piqures de rappel, avec quelques exactions par-ci par-là passant inaperçues des principaux protagonistes avant que ce ne devienne la panique à bord. Non sans que celle-ci n’ait été annoncée par l’arrivée du rabbin campé par Charles Fleischer venu faire le point sur le péril encouru. Ce qui fait de lui l’équivalent du Dr. Loomis de Halloween. A ceci près qu’à l’inverse du personnage de Donald Pleasence, celui de Charles Fleischer débarque comme un cheveu sur la soupe. Au-delà de la simple référence à son glorieux prédécesseur, il sert également à fixer le cadre d’un tueur qui, outre sa religiosité, apparaissait jusqu’ici plutôt nébuleux, à l’image d’un film qui oscillait clairement entre le mystique (dès que le tueur apparaît, ou encore avec le calvaire d’une victime enchaînée dans son bain purificateur) et la farce pure et dure. Mais même en en sachant davantage, Hanukkah ne se débarrasse jamais vraiment de cet étrange déséquilibre qu’on retrouve à tous les niveaux : d’un côté des personnages ostensiblement crétins, de l’autre un tueur et son cérémonial sérieux comme un pape… D’un côté une référence aux slashers des origines, de l’autre une tendance à exploiter des ingrédients plus contemporains… D’un côté une esthétique passe-partout, et de l’autre des éclairages saturés à l’extrême. Et surtout : d’un côté des meurtres commis en hors-champs, et de l’autre un penchant pour le gore que l’on peinerait à retrouver dans le “torture porn” grand-public façon Saw, tel ce dépeçage en règle d’une nana sous les yeux de ses amis. Une telle oscillation est pour le moins désarçonnante et pas forcément idéale, le film étant trop longtemps scindé en deux parties parallèles non homogènes. Le film souffre clairement de cette narration qui se veut l’héritière des slashers à l’ancienne (dans lesquels le tueur agissait d’abord en catimini avant de se montrer au grand jour), mais qui s’en distingue pourtant par le contraste permanent qui nous est proposé. Lequel est certes justifié par le lien religieux qui unit le tueur à ses victimes (l’un est un intégriste, les autres des hérétiques), mais ce défaut de cohésion donne l’impression que McGarr semble courir deux lièvres à la fois, partagé qu’il est entre l’envie de faire du “vintage” et celle de se montrer original. Au final, la simplicité des slashers, qui étaient également leur potentielle force (…ou leur principal défaut : on ne compte plus les exemples de slashers où l’on finit par s’emmerder) est niée au profit de ce fond ambitieux et plutôt intelligent, mais assez mal exprimé à l’écran.

Alors oui, Hanukkah n’est pas vraiment un bon film. Porté par son enthousiasme, Eben McGarr a un peu eu les yeux plus gros que le ventre et cherche à y caser trop de choses : les références aux slashers originels (l’humour, la nudité, le gore…), son propos sur le judaïsme, une forme innovante, ses caméos, sa volonté de le rendre dérangeant (car c’est bien de cela dont il s’agit lorsqu’il appuie sur le mysticisme intégriste de son tueur)… Tout cela ne se marie pas forcément très bien, le film soufre de longueurs et apparaît un peu brouillon. Toutefois, ce genre d’entreprise mérite des encouragements plutôt qu’un vilipendage en règle, et il convient avant tout d’en souligner les qualités indéniables : la prestation de Sid Haig, la réelle exploitation de la fête dont il tire son argument de départ, la compréhension des ingrédients nécessaires à un bon slasher. Reste au réalisateur à savoir gérer tout cela sans se laisser griser par la présence certes glorieuse de Dick Miller, de Sid Haig et des autres revenants d’un cinéma à l’ancienne dont Hanukkah est dans son ensemble pas mal éloigné (et de toute façon il ne pouvait en être autrement : tous les moyens auront beau être mis en œuvre, la naïveté fera toujours défaut à ce style de cinéma référentiel).

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