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Fast and Furious 4 – Justin Lin

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Fast and Furious 4. 2009

Origine : Etats-Unis 
Genre : Action 
Réalisation : Justin Lin 
Avec : Vin Diesel, Paul Walker, Jordana Brewster, Michelle Rodriguez…

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Dominic Toretto (Vin Diesel), dit Dom, vit au Brésil et attaque des camions citernes pour leur voler leurs marchandises. Aidé par Letty (Michelle Rodriguez) et quelques membres de son gang, il vit dangereusement, à toute vitesse, au volant de ses voitures. Rattrapé par la police, il fuit le Brésil et laisse Letty derrière lui, pour qu’elle ne soit pas traquée elle-aussi.
Brian O’Conner est devenu agent du FBI. Il traque un trafiquant de drogue.
Alors qu’il se cache quelque part, Dom reçoit un coup de fil de sa sœur, Mia Toretto (Jordana Brewster) lui annonçant la mort de Letty. Dom revient alors à Los Angeles, son ancien territoire, pour venger la mort de celle qu’il a toujours aimé.

Quatrième épisode de la saga Fast & Furious, saga connue pour être assez mauvaise, attirant un large public amateur de scénarios sans intérêts et de courses de voitures au montage épileptique.

Parfois, quand je regarde un film, je me demande pourquoi je persévère. Certes, le premier se laissait regarder, mais ma passion pour Vin Diesel a failli avoir raison de moi. Heureusement que je regarde Pitch Black et Les Chroniques de Riddick une fois tout les six mois pour me rappeler que ce type est génial. Pas qu’il soit mauvais dans Fast & Furious, c’est juste que les bagnoles qui roulent vite, c’est pas ma tasse de thé.

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Que faut-il donc retenir de ce quatrième opus ? Bien au-dessus du second et du troisième (faut dire qu’ils étaient vraiment, mais alors vraiment pourris), et qu’il fait suite finalement au premier. Même si le personnage de Paul Walker avait été repris dans le second épisode, nulle référence ou presque n’est faite des deux précédents films.
En refaisant revenir l’équipe d’acteurs du premier, les producteurs réussissent déjà une belle performance. Bien évidemment, le dollar a encore eu raison des choix artistiques, mais tant pis. Ainsi, voir les personnages se retrouver, les amitiés qui s’étaient créées et brisées, les amours espérés et disparus, voilà l’occasion de tout remettre à plat et d’offrir à ces personnages une fin digne du grand Hollywood. Du coup, on sait dès le départ que ça se finira bien, parce que sinon ça sera encore comme dans le premier et quel intérêt de faire le même film, même si au final, ça ressemble à quelque chose qu’on a déjà vu des dizaines de fois.
Reste qu’il y a Vin Diesel, et que ce type est tout simplement monstrueux. Un charisme énorme, une capacité à jouer toujours dans le ton, à savoir tout jouer surtout. Un acteur longtemps sous-estimé et qui pourtant a su montrer et prouver tout son potentiel dans de nombreuses productions plus intimistes que les blockbusters qu’il a servi (Jugez-moi coupable de Sidney Lumet par exemple).
Mais j’avoue que si je me suis penché sur ce film, ce n’est pas que pour Vin Diesel. C’est surtout pour la charmante Jordana Brewster que j’ai toujours trouvée sublime. A tel point que j’en oublie toutes les scènes débiles où elle est sous-utilisée, que j’en oublie tout le reste du film en attendant impatiemment son arrivée. Bon, évidemment, il n’y a pas grand-chose à retenir, mais on la voit (un peu) et c’est déjà pas mal.

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Et puis les scènes d’action, parfois illisibles, parfois inspirées, mais toujours trop irréelles. Ça manque de crédibilité, et puis d’intérêt surtout. Il n’y a jamais de suspense, tout est toujours cousu d’avance, c’est assez… ridicule je dois dire.

Du coup, Fast & Furious 4 se présente comme un film vaguement moyen dont on ne retient rien, si ce n’est que l’histoire n’est pas réfléchie, que les acteurs sont sous ou mal employés, et que de toute façon, on se rattrapera sur les scènes d’action, mais là encore c’est assez moyen, bien que, je le concède, sans doute efficace pour un public à la recherche de scènes de voitures qui vont vite, qui font du bruit, et que ça bouge de partout et que le caméraman et le monteur sont épileptiques, et que ce cinéma là, c’est une mode qui ferait bien de passer, parce que ce cinéma là, on en retient rien. Voir un film d’action où on ne voit pas l’action, c’est quand même incroyable…

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