CinémaHorreur

Flesh Eating Mothers – James Aviles Martin

flesheatingmothers

Flesh Eating Mothers. 1989

Origine : Etats-Unis
Genre : Horreur
Réalisation : James Aviles Martin
Avec : Robert Lee Oliver, Donatella Hecht, Neal Rosen, Valerie Hubbard…

Dans une petite bourgade paisible, les mères de famille, atteinte par un virus, se mettent à dévorer leurs enfants puis tous ceux qui leur tombent sous la main…

La rébellion est de mise ici. C’est une critique sévère et assassine de la société américaine et de sa façon de faire travailler les femmes sans relâche comme des esclaves. Après l’oppression dont les mères ont été victimes toutes ces années, il est temps qu’elle s’expatrient et se vengent de leur entourage. Marre de laver et repasser les affaires du petit dernier, assez de petit déjeuner pour le père qui ne fait rien d’autre que de lire son journal, de préparer des tonnes de légumes différents pour le diner alors qu’il n’y a que 3 personnes à nourrir, fini le plumeau, l’aspirateur et le liquide vaiselle. La condition féminine est importante et nous allons veiller à la faire respecter!!!
Voilà ce que devait sans doute dire le réalisateur à ses potes de soirées arrosées ou bien alors il leur disait…euh… que c’était l’occasion de faire un film amateur sur des mères qui dévorent leur gosses sans raison…

Je pencherais plutôt pour la deuxième version. On est ici dans le gros Z bien poisseux à l’image bien 80’s. Les mères, qui sont normales au départ, se nourrissent abondamment de tout ce qui pourra leur tomber sous la main, dans le but sans doute de restreindre leur appétit carnassier. Cela ne durera qu’un temps malheureusement (pour les gamins mais aussi pour nous !)
Le scénario faiblard (écrit sur du papier à cigarettes, et ce n’est franchement pas facile d’écrire sur du papier à cigarettes !) n’est qu’un prétexte, on se fiche de savoir pourquoi et comment les mères ont été contaminées par le virus (et même si on avait voulu le savoir et bien on ne nous le dira pas vraiment !).
Côté réal, peu à dire! C’est faible et amateur mais ce n’est pas là que réside le principal défaut, il y en a bien d’autres! On appréciera particulièrement les acteurs éclairés avec des phares de voitures, si bien qu’ils ont du mal à garder les yeux ouverts.
Les acteurs. Parlons en des acteurs. Leur jeu ne dénote pas avec le style années 80 des films petit budget, mais qu-est-ce qu’ils sont mauvais, tous autant qu’ils sont ! Mention spéciale aux mères cannibales.

Grotesques, les situations! On ne se demande pas pourquoi les enfants pourchassés ne s’échappent pas, n’aident pas leur amis aggrippés par le bas du pantalon et les regardent se faire dévorer, pourquoi le gars qui est poursuivi par les mater-devorae s’arrête pour appeler la police alors qu’elles sont à 10 mètres derrière lui, ni pourquoi les cannibales vont se faire un festin de leur enfant sans en laisser une miette et attaquer un policier et le laisser tranquille à la suite de 2 morsures ! On ne se le demande pas car en fait on s’en moque, on subit et voilà tout.
On appréciera la fête “mère-fille” organisée où l’on voit en tout et pour tout 4 personnes présentes dont 2 se feront dévorer.

Potache, l’humour ! Telle la scène du gamin caché dans les poubelles (et oui les mères après avoir dévoré plusieurs personnes se mettent à faire les poubelles), qui jaillit en poussant un hurlement qui déstabilise le monstre et permet de lui administrer l’andidote.

Mauvais, les effets spéciaux! Le peu de sang que l’on peut voir est très liquide, il coule sur les murs comme du jus d’orange ! Les maquillages ne sont pas atroces en plan rapproché mais dès que la caméra s’éloigne, on se rend compte qu’il reste encore tout le reste du corps à maquiller.

En clair, un bien mauvais film, un gros Z qui ne tâche même pas, pas grand chose à sauver dans cette pantalonnade sans intérêt!

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